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Quel encadrement choisir pour vos photographies ?

Germain Lanha
©Germain Lanha

L’encadrement que vous choisissez joue un rôle important dans la mise en valeur de vos photographies d’art. Quelles sont les options possibles et comment faire son choix ? Retrouvez ici toutes les informations dans cet article.

Les différentes types d’encadrement

Pour encadrer un cliché artistique, vous pouvez choisir entre plusieurs options. 

Sous-verre, une méthode classique 

Pour encadrer une photographie d’art, la technique sous verre est la plus fréquemment employée.  Ce type d’encadrement comprend une baguette en bois ou en aluminium, un support avec accroche et une vitre. Il existe différentes dimensions au choix pour convenir au format de vos photographies. L’encadrement vitré comprend en général un passe-partout. Il s’agit d’un élément en carton à insérer entre la vitre et votre œuvre, en vue de protéger cette dernière d’éventuels dommages liés au contact. Le passe-partout a également une portée esthétique, et met votre photo artistique en valeur. Pour la vitre, il est recommandé d’opter pour le plexiglas, plus résistant aux chocs. 

En outre, l’encadrement sous-verre confère une protection des plus sûres contre la poussière. Simple, abordable et facile à trouver pour les formats standards, ce cadre conjugue les avantages, ce qui en fait un style particulièrement prisé.

Le contrecollage, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de coller le tirage sur un support en aluminium. Pour plus de légèreté, tout en assurant une bonne résistance aux UV, au feu, à l’eau, le Dibond est un support pérenne et robuste. L’objectif : donner plus de rigidité à la photo. Vous pouvez en outre opter pour le Diasec. Pour ce procédé, la photographie d’art est dans un premier temps tirée sur papier canvas. Puis, le tirage est collé à une plaque transparente sur l’avant. Il est également d’usage d’adopter un dos en plexiglas noir à l’arrière. Ce procédé permet de protéger davantage votre œuvre.  

La caisse américaine, la classe !

Difficile de vous décider entre le cadre et le contrecollage ? Et pourquoi pas une combinaison des deux ? C’est ce que vous obtenez en optant pour la caisse américaine. Pour ce style d’encadrement, vous devez contrecoller votre œuvre d’art sur un support, comme de l’aluminium par exemple. Il vous reste par la suite à fixer la pièce au centre du cadre. Petite nuance, néanmoins, par rapport au cadre classique. La photographie n’est pas placée à l’arrière, mais au-devant du cadre. Cette option apporte donc un effet de flottement et de profondeur au tirage. Offrant un rendu d’une grande élégance, il s’agit de l’option la plus répandue pour les artistes.

Une toile peut-être ?

Oui, oui : il s’agit bien de présenter votre photo sous forme de toile, et non, ce format n’est pas réservé qu’aux peintures. Imprimée sur papier canvas ou sur toile, la photo est ensuite montée sur un châssis en bois ou en aluminium. Par ailleurs, que vous préfériez la traditionnelle pellicule ou qu’il s’agit de tirage numérique, cette technique s’adapte à vos besoins. Par souci de finition et pour garder un bon rendu vu de près, vous devez également veiller à la résolution de vos tirages. Pour accentuer l’effet rétro d’un cliché noir et blanc de Jean Loup Gautreau, vous pouvez par exemple vous tourner vers une toile aux tonalités chaudes.

Une conception sur mesure

La pléthore de cadres standards sur le marché ne correspond pas aux dimensions de votre œuvre ? Vous ne parvenez pas à trouver un style qui avantage votre cliché ? Le sur-mesure est la solution tout indiquée pour un encadrement à la hauteur de votre œuvre et de vos attentes. Par ailleurs, cette alternative vous permet de choisir la couleur et les matériaux du cadre, et de le personnaliser à l’envi. 

Comment choisir un encadrement pour sa photographie d’art ? 

Pour choisir l’encadrement idéal, vous devez penser à deux éléments : le cadre et le vitrage.

À quoi ressemble le cadre parfait ?

Le cadre idéal dépend de vos besoins. Pour les galeristes et les artistes, le mot d’ordre est la discrétion. L’enjeu est en effet la mise en valeur de l’œuvre, et non de détourner le regard vers le cadre. Plusieurs cadres colorés associés pourraient alors nuire à l’harmonie de l’ensemble de la collection. Une conception épurée avec des couleurs sobres, comme le noir ou le blanc, est donc à privilégier si vous souhaitez exhiber votre œuvre parmi d’autres clichés. Pour Interférence 25 de Floride Adda, Le Réservoir. vous recommande le contrecollage. Il convient pour concentrer l’attention sur l’œuvre. Une caisse américaine pourrait également vous aider à mettre la photo en avant, ainsi que les subtilités numériques qui relèvent le cliché d’esthétisme.

Cependant, rien ne vous empêche, en tant que collectionneur privé, d’encadrer vos clichés à votre guise. Vous êtes libre d’opter pour le coloris ou le matériau qui vous semble le mieux rendre justice à votre œuvre d’art. Par ailleurs, des modèles à moulures, dorés ou agrémentés, peuvent davantage sublimer votre tirage. Pour une mise en relief de votre tirage, n’hésitez pas à explorer le passe-partout et la marie-louise parmi vos possibilités.

Et pour le vitrage, comment choisir ?

La vitre constitue une interface de protection pour votre ouvrage pictural. La protection prodiguée varie suivant la vitre adoptée. 

Un verre standard préserve votre photographie d’art de la poussière, mais pas nécessairement des UV. Eh oui, une exposition excessive à ces rayons lumineux peut également porter atteinte à l’intégrité de vos photographies d’art.  Il convient alors de recouvrir vos cadres de filtre anti-UV pour une protection de plus de 90%. Le verre de musée est particulièrement adapté à cet effet. D’ailleurs, au même titre que les verres antireflets, le verre de musée évite la réflexion de la lumière apportée par la plupart des verres, et qui gâche la vue. 

Si votre penchant se porte sur la caisse américaine, sachez qu’il est possible de revêtir votre œuvre de plexicollage. Il s’agit d’une fine plaque de verre acrylique qui laisse transparaître votre cliché. Avec plexicollage, vous bénéficiez d’une sécurité renforcée contre saletés et rayures. La photographie ressort plus lumineuse et souligne les contrastes. Si ces conditions ne valorisent pas votre cliché professionnel, l’option sans plexicollage est recommandée. Ces principes s’appliquent au Diasec, pour l’option contrecollage proprement dite. Il fait ressortir les couleurs lumineuses et intenses que Claude Corbier privilégie dans ses œuvres, à l’instar de Praia De Matosinhos, que vous trouverez parmi les œuvres du Réservoir.