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La collection de dessins et ses avantages insoupçonnés

©Topolino

À la fois peintre, architecte et historien de l’art, Giorgio Vasari donne au dessin une place fondamentale dans la technique artistique. Pour lui, le dessin, « père de nos trois arts – architecture, sculpture et peinture – élabore à partir d’éléments multiples un concept global ». Outre les coulisses d’une autre œuvre, le dessin en lui-même a une place à part entière dans le monde de l’art. Il n’a rien à envier aux autres disciplines artistiques. Collectionner des dessins s’avère, par ailleurs, avantageux à bien des égards. 

Des œuvres originales à prix accessible

Mis en vente à un panel de prix étendu, le dessin est sans doute l’œuvre d’art qui rejoint une plus grande variété de budgets. À la différence des autres œuvres d’art, il s’agit sans doute du médium le plus accessible, vu le large éventail de prix proposé. 

Professionnel de l’histoire de l’art, Louis-Antoine Prat déclare avoir acquis ses origines de cette manière. Faute de fonds pour collectionner des peintures de grands artistes, sa femme et lui se sont tournés vers leurs dessins. Par exemple, l’ébauche dessinée de La Famille Belleli leur est revenue moins chère que l’œuvre de Degas une fois peinte. C’est ainsi qu’ils se sont constitué une collection remarquable de dessins du 17e et du 19e siècle. Baptisé « La force du dessin », le recueil estimé compte des œuvres signées Cézanne, Poussin, Prud’hon ou encore Watteau. Cet apanage d’artistes historiques en fait une collection particulièrement appréciée des grands musées. 

Le Réservoir, l’artplace à l’écoute de vos besoins, propose trois fourchettes de prix. Dans la gamme des moins de 500 euros, Paillettes&Mimosa vous emmène dans une odyssée du monde marin. Porter le monde ou encore La sirène illustrent sa maîtrise de l’art de la gravure. Entre 500 et 1 000 euros, vous pouvez opter pour les motifs ethniques de Goddog. Les couleurs et les créations animées de Topolino, ainsi que les déclinaisons florales de Franck Pitoiset entrent également dans cette catégorie. Quant à Tigre, le splendide pastel gras de Philippe Baudeloque, ce joyau est à vous pour 4 500 euros.

Un médium de plus en plus apprécié

Longtemps targué d’art mineur, le dessin a gagné sa place parmi les médiums employés en art. Au fil des années, la créativité des dessinateurs s’est de plus en plus développée. Aquarelle, sanguine ou encore pierre noire, ils ont désormais un amalgame de techniques à leur portée pour sublimer leurs créations.  

En tant que passionné d’art, collectionner des pièces d’art pour l’argent est sacrilège. Et pourtant, la prise de valeur des dessins est un des avantages évidents rattachés à son acquisition. En effet, comme toute œuvre qui se respecte, certains dessins sont de plus en plus estimés avec le temps. Par exemple, en 1987, une Madone conçue par Baroche, artiste du 16e siècle, se vend à 1,7 million de livres. Mes nuits apaches de Topolino, disponibles auprès de Le Réservoir, sont peut-être la collection la plus admirée de demain.

Au cours des cinq dernières décennies, les virtuoses du dessin se sont surpassés et suscitent un désir croissant lors des évènements de vente. Les dessins anciens sont particulièrement recherchés et estimés. En 1968, Jan Krugier, a déboursé sans hésitation 12 000 dollars pour un dessin au crayon des années du 19e siècle. Aujourd’hui, ce prix dépensé par le célèbre collectionneur suisse pour cette pièce équivaut à plus de 105 000 dollars. En outre, les pièces françaises du 17e et du 19e siècle ont vu leur cote se multiplier par deux entre 1993 et 2002. Mais les œuvres anciennes ne sont pas les seules à gagner l’estime des adeptes de cette branche de l’art. En France, le Salon annuel du dessin fédère artistes, collectionneurs et marchands autour des exploits sur papier. 

Apporter son soutien au savoir-faire et aux causes soutenues par le dessinateur

Vous vous en doutez : les artistes de dessins dépendent de la vente de leurs créations pour développer et vivre de leur passion. Collectionner va donc bien au-delà du fait de décorer son salon avec de jolies pièces artistiques. Il s’agit avant tout de contribuer financièrement au labeur de l’auteur et de soutenir son talent. 

À ce titre, saviez-vous que Moebius privilégie l’appui de grands collectionneurs, dont Steven Spielberg ? Oui, le réalisateur américain se délecte des dessins de cette figure française renommée. Cependant, pour se faire connaître aux États-Unis, Moebius a reçu le coup de pouce de ses admirateurs français puis européens. Ceci amène au dernier point suivant. Collectionner un dessin, c’est aussi faire découvrir les dessins et permettre au génie de leur créateur de toucher le plus grand nombre. Pour reprendre le cas précédent, saviez-vous que le soutien de Spielberg à Moebius n’était pas uniquement financier ? Outre les sommes investies dans les bandes dessinées, Spielberg fait honneur à Moebius en adaptant ses travaux au cinéma. La diffusion de Tintin sur le petit écran a davantage fait connaître le personnage imaginé par l’auteur français de BD.