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Briser les mythes sur la collection d’art : pourquoi miser sur les éditions ?

Claude Viallat
©Claude Viallat

La légitimité des éditions en tant qu’œuvres d’art est souvent remise en question du fait de la multiplicité de l’œuvre d’art. Et pourtant ce sont bien des pièces artistiques à part entière. D’ailleurs, pour débuter sa collection d’art, c’est vers les éditions qu’il est recommandé de se tourner. Cet article lève le voile sur les mythes relatifs à l’art. Légitimité artistique et prix sont les points forts de ces objets à cibler pour débuter votre future collection.

Mythe N° 1 : Il faut dépenser une fortune pour collectionner de l’art

Les collectionneurs et les artistes qui se respectent ne sont pas motivés par le gain, mais la passion. Or, le prix abordable proposé pour une édition est une des raisons qui en fait une pièce de choix. Par exemple, vous pouvez vous approprier une lithographie de Picasso alors qu’une peinture vous coûterait une fortune. En 2020, “Le rêve” se vend à plus de 150 millions de dollars. Le tarif abordable associé aux éditions s’explique par le fait que ce soit des œuvres multiples. En optant pour une édition, il vous est donc possible d’accéder aux œuvres de grands maîtres sans nécessairement vous ruiner. À ce titre, Le réservoir. vous permet d’acquérir des sérigraphies signées Claude Viallat pour seulement 2 000 euros. Ce prix est relativement bas, étant donné que la signature de l’artiste se vend à 30 000 voire 50 000 euros aux enchères. 

Une édition, c’est également la possibilité de collectionner le plus d’œuvres d’étoiles montantes de la génération contemporaine. Marc Duran, Juliette Lambert et Hanaé Goumri sont des âmes débordantes de créativité à découvrir.   

Mythe N°2 :  Le nombre d’exemplaires détermine la légitimité artistique des œuvres

En règle générale, plus un objet d’art est rare, plus il prend de la valeur. Mais les grands maîtres du mouvement américain appelé Pop Art défient ce code. Leur devise : rendre le beau accessible à un maximum de personnes. Andy Warhol, la légende du mouvement en question, n’hésite pas à produire en masse pour atteindre un maximum de public. Sa marque de fabrique : intégrer des produits de la culture populaire, comme le Coca cola ou les soupes Campbell dans son travail de sérigraphie. Il met également en avant des personnages emblématiques, comme Elvis Presley, Marilyn Monroe ou encore Mao Zedong. Taxée d’art commercial, l’œuvre de Warhol n’en est pas moins estimée. Pari tenu : la sérigraphie et la production en masse sont bien une forme d’art. Elle affiche même un net succès. En 2014, son Triple Elvis est vendu à plus de 80 millions de dollars.

En France, plusieurs artistes adhèrent à cet idéal de la démocratisation de l’art. Goddog, étoile montante du street art, vous propose à cet effet des éditions. Il met à disposition ses sérigraphies signées auprès du réservoir.

Mythe N°3 : Acquérir une édition, c’est déshonorer l’originalité de l’auteur

Oui, le risque de production de faux est davantage grandissant avec ces techniques. Cependant, les imprimés et les reproductions n’en sont pas moins de l’art. De plus, celles-ci ne sont pas forcément des reproductions d’œuvres uniques. Le plus souvent, l’artiste créé expressément pour l’édition. L’exemple de Rembrandt lui-même l’illustre. Peintre, mais aussi grand maître de la gravure, l’idée de copier la manière dont il réalisait ses créations ne le dérangeait pas. 

Perplexes quant à sa réelle productivité, les chercheurs ont remis en cause la réelle provenance de ses œuvres. En 1968, le Rembrandt’s Research Project retient 420 tableaux sur les plus de 1000 toiles identifiées comme siennes. Les œuvres « retirées » auraient été réalisées par des artisans de son atelier et non par Rembrandt lui-même. Une autre théorie avance qu’il s’agit de réplications ultérieures. Pourtant, en 2014, une de ces fameuses copies a été authentifiée comme étant réalisée par Rembrandt lui-même. De même, en 2020, un tableau identifié comme une réplication s’avère finalement porter sa signature artistique, identifiable entre toutes. Marcel Duchamp, auteur audacieux de La Fontaine, compte également de nombreuses reproductions de ses ready-made.  

Par ailleurs, acquérir une édition rejoint l’ambition de tout artiste : se faire connaître auprès d’un maximum de public. Jacques Thuillier affirmait d’ailleurs : « Une œuvre photographiée est à demi-sauvée ». Pour cet historien d’art et collectionneur invétéré, reproduire une œuvre permet de la garder en vie. Une photographie ou un moulage aident également à retracer les origines d’un objet d’art. En outre, l’existence d’éditions permet de communiquer la beauté d’une œuvre. C’est une manière de faire connaître une pièce vulnérable tout en préservant son intégrité. Pour immortaliser son savoir-faire, Robert Combas s’est tourné vers la reproduction de ses œuvres. Le Réservoir dispose de ses batailles en tapisserie, ainsi que d’une édition de xylogravure d’un portfolio de 9 estampes. Des gravures, réalisées à l’Atelier DPJ à Sète sur d’anciennes machines. Ce sont des œuvres originales, créées directement sur la matrice de bois.