Jacques Barry
Corps envolé(s)
Andrée Vilar, une artiste méconnue mais non moins talentueuse. Du dessin à la peinture, passant par le pastel et les mots, la sétoise née Schlegel, crée dès l’âge de vingt ans des œuvres inspirées, inspirantes, douces et profondes.
Mêlant les formes géométriques aux courbes des nus, Andrée impose un style tout à elle et compose une œuvre aussi variée qu’originale. Une patte qui n’est pas sans rappeler les nus galbés de Matisse. Mythes, chimères, intimités, scènes de vie… les thèmes travaillés par Andrée Vilar mènent à la rêverie et sont, toujours façonnés de douceurs. Plongeant le spectateur dans un cocon de soie, entre réel et irréel.
Au cours de son riche parcours artistique l’érudite croisa le chemin de grands noms tels que Picasso, Ubac ou encore la grande June Wayne. Autant de figures qui ont marqué son histoire et nourri son imagination, sa technique.
C’est à l’âge de 93 ans qu’Andrée pose le pastel et lègue une œuvre riche et sensible. Son fils, Christophe, prendra le relai artistique de cette famille profondément sétoise, profondément inspirée.
Mon cœur
Léa Bros
Ravis, enchantés de vous présenter une nouvelle recrue sur l’artplace !
Elle se prénomme Léa et propose un répertoire tendre et féminin. On y retrouve le trait du styliste de mode et parfois la justesse du calligraphe.
Mon cœur, il est blanc, fleuri, pastel et charnel.
Mon cœur, ne ressemble à aucun autre, mais si je pouvais l’offrir en bouquet, alors je le ferai.
Mon cœur se cache derrière un sein, une main. Mon cœur, il m’appartient.
Mon cœur, on a envie de le voir chaque matin, dans la chambre d’une sœur, dans le couloir d’un copain.
Mon cœur, Léa l’a posé sur mon corps que je dévoile sous des contours griffés.
Mon cœur est en satin.
Mon cœur pourrait être le tien.
Voilà en quelques mots ce que nous inspire cette œuvre…
Quoi dire de plus ?