Nathalie Si Pié
Pixels maison !
Nathalie, elle expose depuis plus d’un an sur notre artplace et c’est l’une de nos bestselleuse ! Artiste dans l’âme, dame dans le cœur, Nathalie Si Pié propose un style hyper réaliste ou viennent se noyer quelques notes pixélisées. Ici, la patte de l’artiste se pose, et sur des cubes de polystyrène vient se fondre tantôt le sable d’une plage, tantôt le bleu du ciel…
En plasticienne confirmée, Nathalie Si Pié use de nombreuses techniques. Quant à l’huile, elle fera éclore la lumière et jaillir les couleurs. L’artiste conte des histoires poétiques joliment imaginées, joliment dessinées et à l’instar de leur créatrice, les toiles sont aussi joyeuses que sincères.
Pixelisée mais loin d’être numérique l’œuvre de Nathalie pose un regard doux et naïf sur notre monde.
Plonger dans le travail de cette artiste au grand cœur c’est partir en balade dans les bois, sauter à pieds joints dans une flaque, revivre quelques instants de notre enfance, filer tout droit vers ce qu’il reste de la joliesse de ce monde, et sentir l’odeur d’une certaine madeleine nous chatouiller les narines.
Alors bonne promenade.
Inspirations méditerranéennes
Topolino
De traits, de points et de courbes par milliers. Des détails, en pagaille, un dessin dont on ne se lasse pas. Et comme s’il était exécuté d’un trait continu allant d’une tuile à l’horizon, le croquis nous donne sans le savoir le chemin vers le lointain. Une construction classique qui compacte en une multitude de détails une vue, une ville. Vous aurez reconnu la jolie sétoise et mère de l’artiste Topolino.
Cette vue, prise d’une salle de classe du collège Paul valéry est une ôde à la ville singulière, une ôde à la mer aussi. Une œuvre signée Topolino, qui, feutres et crayons en main, sillonne les villes qui sentent bon notre Mer, pour les croquer avec une virtuosité sans faille. La suite, c’est Paul Valéry qui raconte – à l’aide de lettres d’imprimerie anciennes –
Ce collège avait des charmes sans pareil. Les cours dominaient la ville et la mer. C’étaient trois terrasses d’élévation croissante; les petits, les moyens, les grands, jouissaient d’horizons de plus en plus vastes, ce qui n’est pas si vrai dans la vie ! Les spectacles ne manquaient donc pas à nos récréations, car il se passe tous les jours quelque chose sur les frontières de la vie terrestre et de la mer. “


