gazette.

artplace,
galerie en ligne,
le réservoir va faire scintiller votre salon.

Gaëlle S.Warner et Sophie Dherbecourt, points de vue croisés.
Gaelle S Warner

Gaëlle S.Warner, une autre idée de la photo

Elle expose depuis peu sur notre artplace et nous souhaitions vous la présenter. Gaëlle est une artiste photographe et plasticienne qui vit et travaille à Paris. Elle sillonne les villes à la recherche de points de vue inédits. Ses points de vue, elle les pose et les appose côte à côte, de gauche à droite, de haut en bas, de bas en haut. Rendant à voir une mosaïque, qui, à mesure que l’on s’en approche prend une toute autre dimension. Force est de constater qu’au-delà de l’esthétique qu’elles arborent, les œuvres de Gaelle S. Warner captivent par la répétition frénétique des images qui selon leurs positions ne se regardent pas de la même manière. Vous tenterez certainement de trouver une logique d’enchaînement, vous compterez aussi le nombre de visuels répétés, vous essaierez d’organiser l’ensemble. Mais, très vite, votre regard sera attiré par l’image suivante, celle du dessus, du haut, du bas… brouillant d’un simple coup d’œil, l’éphémère logique fraîchement établie. Et c’est à cette étape que vous abandonnerez le rationnel pour vous abandonner à l’art. 

Au fond, ce qui nous touche n’est-il pas ce que nous n’avons la possibilité d’approcher ?

Sophie Dherbecourt, dualités physiques

 

Après un mois de résidence au sein du Réservoir Sète dédié à notre exposition À corps perdus, Sophie Dherbecourt expose un travail tout en douceurs et en techniques. Son œuvre lumineuse, presque transparente, dévoile des éléments puissamment façonnés. On y voit de l’air, de l’eau, des chairs et aussi, beaucoup d’amour. 

After laughter fait partie de ces œuvres réalisées sur les quais de Sète, et de ses toiles qui ne laissent pas indifférent. Le travail singulier de Sophie, sa patte, ses tonalités, tout son art se concentre sur cette toile, où le rire se mêle aux larmes, où le corps se mêle aux mers, où l’objet immuable côtoie l’éphémérité de la nature. 

Une ode au corps, un aller-retour entre le réel et la chimère, After laughter ne cesse de nous rappeler au cubisme, adoucit par les traits de l’artiste, voire de l’auto-portraitiste.

Restitution de résidence